Projet réalisé
Architectes :
Emilie Froelich [TAENU]
Eloïse Rudolph
Collaborateur :
Luis Miguel Ruiz Aviles
Conseils techniques :
Akio Sassa [Aelice labs]
Estelle Kautzmann [E.S.W]
Réalisation :
Emilie Froelich, Eloïse Rudolph, Luis Miguel Ruiz Aviles, Estelle Brandon, Nicolas Barthomeuf, Alfred Froelich
Lieu :
Marlens, Pays de Faverges, Haute-Savoie, France
45°46’03.8"N
6°21’28.5"E
“Ce qui, depuis la distance, semblait un dense amas de bois, se révèle d’une grande légèreté une fois en avoir franchi le seuil. Entre les planches se glissent les rayons du soleil, coulent les gouttes de pluie, se faufilent les rongeurs, tissent les araignées ou se posent quelques oiseaux. Je pourrais moi aussi m’y reposer un instant...”
Le principe constructif du terrier aérien est basé sur l’assemblage «à quart-bois» de planches de 20 cm de haut. Les planches de chaque niveau sont toutes parrallèles et celles du niveau suivant s’emboitent perpendiculairement. Les planches d’un même niveau sont espacées d’une distance multiple de 20cm alors que le prochain niveau de même orientation est décalé de 10cm. Ce dispositif d’entailles alternées permet de conserver en grande partie le comportement structurel des planches. De cette manière, la structure semble dens depuis la distance et se révèle au fur et à mesure d’une grande légèreté.
Le respect du caractère du site a motivé ce choix. En effet, nous avons cherché à réaliser le chantier le plus silencieux possible pour éviter de gêner la faune autochtone. La découpe des matériaux s’est faite en dehors de la forêt, au niveau de la scierie, et l’utilisation de vis est largement limitée. Ainsi, nous évitons toute potentielle pollution ou perte de fixation métalliques sur le site. D’un autre coté, le principe structurel permet une grande flexibilité et un ample champs des possibles en termes de remploi du matériel.